Néant

Bon, comme ceux (le peu de gens) qui ont suivi l'actualité de ce blog l'auront remarqué, ce dernier n'est plus mis à jour depuis quelques temps. Mais celà, je l'espère, ne saurait durer. Cependant, le prix à payer est lourd, et je vais être contraint de ne plus faire semblant de savoir écrire, pour plutôt déposer les quelques pensées qui me passeront par la tête sur le moment.
Voilà, nous verrons ce que celà donnera, et puis de toute façon, je n'ai pas grand chose à perdre.

"Un scientifique qui croit en Dieu est un schizophrène."
Jacques Monod
"La science n'a fait de progrès que depuis qu'elle a éliminé Dieu."
Pierre-Joseph Proudhon

Dieu et la science, depuis la nuit des temps, sont des frères énnemis. Tout scientifique a en lui le but d'expliquer un phénomène reconnu au préalable comme divin, tel le fit Galilée lorsqu'il défia l'église avant d'être condamné pour sa vision pro-copernicienne (évoquant entre autres choses  que la Terre n'était pas le centre de l'univers). Le plus grand danger pour les religions de nos civilisations européennes (d'autres religions ont préféré s'adapter plutôt que de tout réfuter) n'est certainement pas l'anticléricalisme en lui-même, mais plutôt de la réfutation de ses principes fondamentaux (création de la terre par Dieu, Terre  comme centre de l'univers, ...etc), ce qui ne peut se faire que par la science.
Inversement, la science ne peut être qu'encrée dans l'immobilisme lorsqu'elle est encadrée par les doctrines religieuses. L'obsession de tout bon scientifique est, par nature, de remettre en cause les principes établis, et la religion est toujours présente pour fournir nombre de domaines à fustiger. La science refuse les limites, les brise ou les repousse, et n'accepte donc pas les frontières qu'on lui fixe.
Pour conclure, l'idée qu'un quelconque Dieu existe, dans le sens occidental du terme, m'est insuportable. Etant moi-même scientifique de souche, je ne puis me résoudre à la vision "Divinisée" du monde. Il me semble donc que l'on doive perpétuellement repousser ses propres limites ainsi que celles fixées par des autorités prétendument supérieures. La messe est donc dite, mais je souhaite avant dire un dernier mot : Amen.

L'avenir n'est plus ce qu'il était.
Paul Valéry

    Tout le monde l'aura remarqué, l'heure est, ces derniers temps, à la morosité. Mais où est donc passé le dynamisme d'antan, qui nous poussait à aller toujours plus loin, à innover toujours plus? Point de méprise, loin de moi l'idée d'un quelconque regret des temps passés, l'appologie du passé n'est pas à l'ordre du jour. L'ambiance qui règne dans nos civilisations modernes ne va plus au dépassement de soi mais plutôt à l'égoïsme, la peur des hypothétiques conséquences de nos actes ou encore le manque d'ambitions personnelles.
    Celà est probablement dû à une éducation portée plus sur l'expérience des autres que sur la fondation de ses propres expériences, ainsi que sur une "mise en cocon" des gens qui, enchassés dans leur confort offert par la civilisation moderne, ne sont plus poussés à entreprendre. Même ces nations "jeunes", tel que les Etats-Unis ou le Japon, ou traditionnellement dynamiques, comme l'Angleterre ou la France, ont perdues leur soif de conquète (à ne pas prendre au sens militaire) et leur envie d'innover.
    Ou peut-être, plus simplement, ais-je un renouveau de nostalgie, me poussant à préférer ce que je n'ai pas connu. A vous de juger.
    P.S. : Sachez que si l'interprétation de ces textes, citations ou autres ne vous plait pas, sachez que je refuse toute notion d'interprétation unique, telles que celle qu'on enceigne ici ou là. J'aime profondément la pluralité des opinions et a fortiori des interprétation (Dans certaines limites, celles de mon esprit, bien entendu).

"On aime à blâmer les vices que l'on n'a point, parce que c'est une manière tacite de se louer."
    Jean-Benjamin de LABORDE / Pensées et Maximes (1791) / Paris, Lamy 1802 [BnF]

Voici, pour le premier "vrai" message de ce blog, une citation que j'apprécie particulièrement. Elle représente, en effet un des sujet auquel je tiens le plus, les prétendus Vices et Vertus. En effet, qui peut prétendre être "irréprochable" au point d'oser critique qui que ce soit au sujet de leur conduite (tant que, bien sûr, cette conduite n'intervient en rien dans sa vie ou celle de son entourage). Il me semble que ces personnes tiennent bien souvent un discours totalement différent lors de leurs conversation avec d'autres proches. Celà en fait à mon goût des personnes fausses, et donc sans intérêt et méprisables. Se servir de la vie des autres pour se louer soi-même est à mon goût une simple preuve de couardise et de manque de charisme. Toujours est-il, il vaut mieux à mon sens regarder d'abord sa propre vie et en tirer des conclusions constructives plutôt que de juger autrui. Plutôt que de critiquer la conduite de notre entourage, il est certainement plus enrichissant d'en tirer les concéquence pour mieux appréhender la vie tel que l'on veut, en accord avec ses idées et ses convictions.

Il me semble judicieux d'inaugurer ce blog par un petit message de présentation. Tout d'abord, je tiens simplement, par l'intermédiaire de ce blog, à développer mes idées en expliquant mon point de vue au sujet de quelques citations ou autres extraits d'auteurs plus ou moins connus. Tous les commentaires constructifs seront bien sûr les bienvenus et trouveront toujours réponse. Place maintenant aux premiers messages...